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BILLETTERIE
DES SPECTACLES

Attention aux dates limites de réservation !

Places réservées aux adhérents du conservatoire 2024-2025 et leur famille.

Si besoin de places supplémentaires, merci de nous demander l'accord par mail :

conservatoiremarolles94@gmail.com

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Spectace MAC

BEAUSEJOUR

Mourad Merzouki - Cie Käfig

Avec humour et poésie, le chorégraphe Mourad Merzouki met en mouvement des corps vieillis et interroge le temps qui file et défie.

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Après le cirque, le numérique, le sport, le vent ou l’apesanteur, c’est tout simplement face au temps qui défile, et qui nous défie, que le chorégraphe s’interroge.
Les danseurs subissent une transformation par de faux corps, une contrainte qui provoque une toute autre lecture du mouvement.
Les corps proéminents, les gestes exagérés et les personnalités marquées donnent lieu à des situations burlesques, proposant un regard nouveau et décalé sur la performance chorégraphique. De ces personnages attachants et assumés dans leur originalité se dégage une vision renouvelée du beau, dans laquelle la danse se veut universelle et trans-générationnelle. Du caractère, il y en a également dans l’univers musical vif et coloré de Müller & Makaroff, co-fondateurs de Gotan Project. En 2020, la rencontre entre le chorégraphe et les deux musiciens est un coup de cœur artistique réciproque, comme une évidence de ce qui anime profondément ces artistes depuis le début de leur parcours : le métissage des genres, l’ouverture, l’art par la fête, la générosité et le partage. Dans une ambiance de
guinguette, les airs électro-tango du duo apportent une aura solaire à la chorégraphie, faisant vibrer les corps sur des rythmes universels envoûtants.
Figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, le chorégraphe Mourad Merzouki inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Autour de la danse hip-hop, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live, ouvrant de nouveaux horizons à la danse. Ses treize années passées en majesté au CCN de Créteil et du Val-de-Marne ont construit une complicité particulière avec le public francilien, œuvrant tout à la fois pour la création et la transmission et offrant une nouvelle visibilité aux compagnies de danse hip-hop au travers du festival de danse Kalypso

Danse

Vendredi 22 novembre - 21h

durée : 1h15

Date limite de réservation  : 22 octobre 2024

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Vente clôturée

LIBRES !

COMPOSER POUR EXISTER

Orchestre National Ile-de-France

Musique

Samedi 10 mai - 20h

 Durée : 1h45   

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Ludwig van Beethoven "Leonore III, ouverture en ut majeur"
Fanny Mendelssohn "Hiob"
Franz Schubert "Messe n°5" 

Rares sont les œuvres pour orchestre et chœur composées par des femmes à l’époque romantique. Car le monde de la musique à cette époque-là ne leurs permettait pas d’avoir accès aux grands genres musicaux officiels et visibles : tout juste pouvaient-elles écrire des pièces pour piano, des mélodies et des partitions à petits effectifs instrumentaux faites pour les salons…

La Cantate « Hiob » est donc une rareté qui méritait d’être redécouverte. Conçue en hommage au prophète Job, cette partition pour solistes, chœur et orchestre est composée en 1831 par une musicienne incroyablement douée qui avait l’avantage en même temps que le tort d’être la sœur du célèbre Felix Mendelssohn… Fanny Hensel-Mendelssohn est donc restée dans l’ombre de son frère, malgré les encouragements qu’il a pu lui témoigner durant toute sa vie. De caractère religieux et solennel, cette œuvre est aussi très virtuose : le chœur est sollicité en permanence, avec majesté et de grandes envolées dynamiques.

L’ouverture de Leonore (1805-1807) trouve toute sa place pour ouvrir un tel programme : l’unique opéra de Beethoven (aujourd’hui connu sous le titre de Fidelio) est un hymne au courage féminin. Héroïque, Leonore se déguise en homme (elle se fait alors appeler Fidelio), pour s’introduire dans la prison où son époux Florestan est maintenu enfermé à tort par le tyran Pizarro. Elle réussit à libérer Florestan et incarne ainsi pour la postérité la première héroïne moderne d’opéra.

La Messe n° 5 en la bémol majeur (1822) de Franz Schubert apporte une lumière apaisante pour clore ce programme de musique sacrée. Composée à la même époque que la Symphonie n° 8 « Inachevée », cette œuvre est un véritable chef-d’œuvre, mais finalement assez mal connue. Elle n’est l’objet d’aucune commande et Schubert l’a écrite par désir personnel, par nécessité intérieure, la retravaillant ensuite régulièrement jusqu’à la fin de sa vie, c’est dire combien il tenait à cette partition. Certains commentateurs voient en cette Messe une sorte de testament musical, tant elle est poignante, à l’image du Requiem de Mozart que ce dernier n’avait pu terminer. Les deux compositeurs autrichiens ayant en commun d’avoir été enlevés à la vie beaucoup trop tôt…

Direction : Case Scaglione
Soprano : Chiara Skerath
Alto : Marie-Luise Dressen
Ténor : Julien Henric
Basse : Thibaut de Damas
Choeur de Radio France
Direction du choeur : Lionel Sow

© Belleville / Christophe Urbain

Date limite de réservation  :10 avril 2024

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BERENICE - Tragédie de Racine

Guy Cassiers

Avec la troupe de la comédie-française

Théâtre

Mercredi 14 mai - 20h

    

Date limite de réservation  :14 avril 2024

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Figure majeure du théâtre flamand, Guy Cassiers peut compter sur l’excellence de la troupe de la Comédie-Française pour cette tragédie de Racine. Et Bérénice ouvre de multiples voies de réflexion à ce metteur en scène dont le théâtre interroge l’histoire européenne, la prégnance des discours politiques mais aussi la dimension humaine dans les affaires d’État et les résonnances actuelles avec le répertoire.

Dans cette intrigue réduite à sa plus simple expression, la beauté de la langue contraste avec la confusion des émotions d’un triangle amoureux. Titus, qui aime et est aimé de Bérénice, est face à un dilemme quand il devient empereur de Rome à la mort de son père car le Sénat réfute toute union avec une reine étrangère. Guy Cassiers oppose une Bérénice forte à la lâcheté de Titus et de son ami Antiochus, également épris d’elle et qui tentera de retarder l’implacable échéance de son départ.

Avec cette Bérénice, Guy Cassiers signe l’alliance d’un grand classicisme dans le texte et d’une remarquable modernité visuelle. Reconnu pour sa maîtrise des technologies de l’image et leur imbrication dans les enjeux dramaturgiques, il imagine le lieu de l’intrigue – la chambre de Titus et celle de Bérénice, « antichambre où le temps semble suspendu » – en évolution permanente selon les états psychiques des personnages, grâce à des images projetées en ayant recours au mapping et à l’intelligence artificielle. La acteurs et actrices de la Comédie-Française porteront ainsi la langue de l’auteur au sein d’un environnement fluide, au cœur du conflit entre responsabilité politique et intimité, et en lien avec la question cruciale qu’il pose : « Comment se dire adieu ? »

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